Sécheresse 2007 : un signe visible, la Luye à sec
Economisons l'eau !


Le lit - vide - de la Luye, entrée est de Gap, 30/10/2007  Le lit - vide - de la Luye, entrée est de Gap, 30/10/2007

Après 2005 et 2006, l'année 2007 est marquée encore une fois par une sécheresse estivale. En septembre, la pluviométrie a été de 40 % de la normale, déficitaire en août de 30 %, un tiers de la normale en juillet et la moitié en juin (estimations, d'après données station météo d'Embrun), après un hiver déficitaire en neige. Fin octobre 2007, les réserves collinaires sont vides ou presque et les sommets encore vierges de neige. Il ne reste plus qu'à suivre le mouvement des perturbations (image Europe haute résolution) par exemple par satellite (France) en espérant qu'une d'entre elles arrose enfin notre zone, un des greniers à eau de la région Paca, où la situation est vraiment considérée comme sécheresse (pdf) par le comité régional de vigilance (pdf) et par l'état (pdf).

La Luye est une rivière de 20 km de longueur, elle prend sa (ses) source(s) à la Bâtie-Neuve et se jette dans la Durance entre Remollon et Lettret. Du point de vue géologique et dans la structure du bassin Gapençais, elle a eu un rôle important d'écoulement dès le retrait des glaciers quaternaires de Gap, ville dont la plupart des terrains sont des placages glaciaires ou alluviaux.
En cette fin octobre 2007, elle est à sec juste à l'entrée de la ville (position GPS WGS 84 : 44.571852  6.105171) : du rarement voire du jamais vu. Heureusement en ville les petits torrents du Buzon, de Bonne, du Turrelet et de Tournefave au nord, le ruisseau de la Madeleine et le Riotord au sud lui apportent ensuite un peu d'eau, mais pas plus qu'un peu. Dans le centre-ville, la Luye est couverte sur toute la longueur du boulevard Georges-Pompidou.

L'eau est un bien indispensable et précieux, économisons la !



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