2011 : Gap, base de défense

Les 'casernes vieilles', aujourd'hui centre Desmichels

Les 'casernes neuves', aujourd'hui pôle universitaire
Vue satellite du quartier Général Guillaume
GH : les "casernes vieilles", aujourd'hui centre administratif Desmichels.
Devant, le parking éponyme, où le cadastre napoléonien (1809) faisait mention d'un dépôt de munitions.
GB : les "casernes neuves", puis caserne (et quartier) Reynier, aujourd'hui pôle universitaire avec devant la gare routière.
(extraits d'après cartes postales anciennes)
D : Vue satellite du site du quartier Général Guillaume, abritant les installations du 4e Régiment de Chasseurs (extrait de et d'après orthophotographie aérienne IGN / Géoportail)


Quartier Guillaume vue de secteur sud

Quartier Guillaume vue de secteur nord

H : le quartier Général Guillaume, tel que vu depuis les abords de l'entrée sud de la ville.
B : vu depuis le viaduc de la Selle.



L'histoire militaire de Gap commence... avec l'époque romaine (Vapincum). Le premier camp romain puis son enceinte se trouvaient sur une des voies (militaires) traversant les Alpes. La ville fut l'objet de bien des conflits (elle fut même incendiée au 17e siècle), et a compté jusqu'à trois enceintes fortifiées (la ville, le sommet de la colline de Saint-Mens et le sommet de la colline de Puymaure).

A l'époque "récente" l'ancienne caserne (Desmichels) se trouvait en bordure de ville (19e - 20e siècle), puis fut édifiée la nouvelle caserne, le quartier Reynier qui a achevé sa démilitarisation au début du 21e siècle. Entre temps s'est édifié sur la colline de Belle Aureille un ensemble ultra-moderne de bâtiments militaires (dont un stand de tir couvert de 200 m qui a supplanté le champ de tir de la Tourronde), le quartier Général Augustin Guillaume (plan détaillé interactif ici).

Depuis le 1er janvier 2011, dans le cadre de la réforme des armées, puis surtout de la RGPP (révision générale des politiques publiques) et la modernisation de l'Etat (DGME), la place de Gap est devenue une "base de défense" (BdD de type 1, code GAP). Durant les années antérieures, nombre d'unités militaires proches avaient été supprimées, à Barcelonnette 11e BCA puis CIECM, à Briançon 159e RIA puis CNAM, à Gap-Tallard base d'hélicoptères ALAT/EHM.

Il reste au quartier Général Guillaume le 4e Régiment de Chasseurs dont les infrastructures (et actuellement leurs 1 100 personnels) abritent la base de défense de Gap. Elle regroupe le 4e RCh et son escadron de réserve (Armée de Terre), une des composantes des troupes alpines (dans la tradition, ils fêtent Saint-Bernard mais aussi Saint-Georges, saint patron des cavaliers), le centre de formation initiale militaire (CFIM), l'échelon local du centre médical des armées (rattaché au SSA), le service local d'infrastructure, la direction militaire départementale, le pôle défense mobilité et le centre de Gap d'information et de recrutement des armées. Y sont rattachés aussi le centre de formation et d'entraînement des parachutistes de haut niveau (EFMP / CFEPHN de Tallard, Armée de l'Air) et le centre de montagne Air à Ancelle (CMA BA 701 de Salon-de-Provence, Armée de l'Air).

Dans la pratique, la BdD de Gap (zone de défense Sud, siège à Marseille) permettrait de réaliser des économies en regroupant et mutualisant l'administration et le soutien (auparavant chaque unité disposait de l'ensemble de ses propres services), il s'agit en logique interarmées du Groupement de soutien de la base de défense (GSBdD). Voir le détail structurel et fonctionnel dans ce document (pdf) Modernisation de la Défense.



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