Neige urbaine résidentielle : envahissante pas vraiment pour le plaisir...
Gap, épisode neigeux du 08/01/2010 : 50-60 cm en ville en 18 heures
Que la neige tombe en montagne c'est normal. Là où on l'attend pour une activité touristique et commerciale on l'appelle même or blanc. Une ville alpine comme Gap reste une ville (40 000 habitants) avec le point faible de la contrainte du déneigement, un coût important pour 250 km de voies publiques, plus les parkings, les zones piétonnes, les abords d'établissements publics (source Gap en Mag n°4 hiver 2009/2010, p. 29 - format pdf).
Toutefois une partie du déneigement incombe aussi aux particuliers, les riverains pour leur part de trottoir (ainsi que pour prendre toute sûreté pour éviter le glissement de neige des toits), par arrêté municipal pris en accord avec une législation et une jurisprudence constantes (voir ici et là), ce qui n'est pas toujours facile lorsque les engins chasse-neige mettent et remettent des "banquettes" de plusieurs dizaines de centimètres voire plus du mètre sur ces espaces dégagés à la pelle, au poussoir, au grattoir et au balai. C'est un peu plus facile de manière mécanisée (voir photo). Notons que le sel (chlorure de sodium) n'a d'utilité qu'après déneigement et qu'en cas de grand froid sur pellicule de glace il est inefficace (on utilise du chlorure de calcium, produit plus coûteux et à manipuler avec précautions).
Le déneigement des espaces privés de chacun est une indispensable corvée particulièrement ch... et pénible ; elle l'est encore plus pour des personnes fragiles ou un peu âgées qui outre un effort pas toujours dans leurs possibilités physiques prennent aussi un risque de chute non négligeable... Quand un épisode neigeux est plutôt important, plusieurs dizaines de centimètres, cette tâche (souvent à recommencer quand le chasse-neige repasse en produisant un magma compact et glacé) peut devenir un cauchemar... N'oublions pas enfin les équipements antiglisse que nous avions déjà documentés.