Gap, Gapençais, un savoir-faire tout miel : les apiculteurs et nos amies les abeilles
Abeille butinant un bleuet, en périphérie de Gap
A Gap, les amateurs d'excellents miels ne seront pas déçus. Les apiculteurs de la ville, de ses environs et des Hautes-Alpes ont un savoir-faire qui fait le plaisir des gourmets et que le Concours général agricole (voir 2009 et 2010) place souvent en tête de podium.
Les miels de montagne et de haute montagne ont un goût typé, variable chaque année, il faut être connaisseur(euse) pour les apprécier dans leurs rudesses et leurs nuances. Le savoir-faire des apiculteurs locaux se décline aussi en miel de romarin, de lavande, de tilleul, de forêt, de pissenlit, et d'autres, autant de saveurs qu'on appréciera surtout en vente directe, chez l'apiculteur ou sur les marchés paysans locaux où il les vend : au final, c'est toujours la dégustation qui arbitre, certains miels se réservent d'une récolte à l'autre chez le producteur... Nous nous garderons de parler des secrets de nos préférences sur ces excellences.
N'oublions pas l'abeille à miel, un maillon vital pour la biodiversité dont la vitalité s'affaiblit d'année en année. Respectons-la, protégeons-la, cette indispensable pollinisatrice. L'ouvrière pèse 80 mg et peut transporter jusqu'à presque son poids (70 mg). Pendant les 20-35 jours de sa vie, elle aura contribué à élaborer 7 grammes de miel, en butinant environ 700 fleurs par jour. Les abeilles sont nos amies, ne les dérangeons pas. Leur piqûre accidentelle peut être douloureuse voire dangereuse : en savoir plus ici. Illustration indicative là.